Artiste diplômée de la Villa Arson, Émilie transforme chaque toile ou fresque murale en une méditation sur l’instant, où le ciel devient à la fois sujet et décor, révélant sa transparence, sa légèreté et cette volupté que seul l’éphémère peut offrir. Pour elle, le nuage — insaisissable et toujours singulier — est bien plus qu’un motif : une obsession, un prétexte à peindre. Comme l’écrivait John Constable : « peindre n’est qu’un autre mot, synonyme de sentir ».

Sa peinture s’inscrit dans la tradition des décors muraux et des plafonds peints du XVIIIᵉ siècle, où les ciels sereins et oniriques, en trompe-l’œil, créent l’illusion d’un espace céleste infini, invitant au rêve et à l’évasion. En parallèle, elle explore la céramique, prolongeant son dialogue avec la nature à travers des objets où la matière et le geste se répondent.

Émilie porte une chemise col officier à rayures marines de FHB avec un gilet en laine de mouton court La Blouse de Lyon et un tablier a bavette en coton de chez Le Laboureur