Taxes incluses.
Authentique chemise camarguaise dans la pure tradition gardiane instaurée par le Marquis Baroncelli, fondateur de la Nacioun gardiano en 1904....+
Avec sa coupe droite, poches plaquées, elle est confortable notamment pour monter à cheval. Son voile de coton, très respirant, lui assure légèreté et fluidité. Son motif
Gipsy provient de dessins d’archives déposés sur une base historique d’imprimés provençaux « les indiennes ». La chemise taille normalement, choisissez votre taille habituelle, pour femme prendre une taille en dessous de votre taille habituelle.
100 % voile de coton de fabrication française • Motifs imprimés • Coupe droite • Col souple • Confection européenne • Lavable à 30° • Séchage machine à 60° • Pas de javel • Repassage 150°max • Nettoyage à sec autorisé
Avec sa coupe droite, elle est confortable notamment pour monter à cheval. Son voile de coton, très respirant, lui assure légèreté et fluidité. Son motif à Pois Gipsy légèrement irréguliers, d’influence andalouse provient de dessins d’archives déposés. La chemise taille normalement, choisissez votre taille habituelle. Pour femme prendre une taille en dessous de votre taille habituelle.
Historique des Indiennes :
« Les Indiennes » sont des étoffes peintes ou imprimées fabriquées en Europe entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle. Le nom « Indienne » provient des comptoirs des Indes d’où elles étaient initialement importées....+
En Inde l’impression textile est un artisanat au savoir faire millénaire qui se transmet de générations en générations. Les premiers imprimés « indiennes » furent importés en Europe par les Portugais au XVIe. L’intensification des relations commerciales entre l’Orient et l’Occident au cours du XVIIe siècle assure le triomphe de ces étoffes légères, très résistantes à la lumière et aux lavages, aux décors vifs et variés. Le secret de fabrication des Indiennes repose sur le principe du « mordant », sel métallique imprimé à la planche de bois, qui fixe la matière colorante sur la fibre de coton lorsque le tissu est plongé dans un bain de teinture. Des ateliers d’indiennage ouvrent en Angleterre, en Hollande et en Suisse. Dans une société habituée aux lourdes étoffes de soie et de laine ou aux toiles de lin unies, le succès est fulgurant. Les Compagnies des Indes n’ont aucun mal à écouler des frets de plus en plus considérables. Pour faire face à cette concurrence Louis XIV et Louvois veulent protéger les manufactures textiles françaises. En octobre 1686, un Arrêt du Conseil d’État du Roi prohibe les « toiles de coton peintes aux Indes ou contrefaites dans le royaume ». Cependant plus les mesures d’interdiction s’intensifient, plus le pouvoir monarchique échoue à enrayer ce véritable phénomène de mode qui touche toutes les classes sociales. Une très forte contrebande née de cette prohibition dont Aix en Provence sera la capitale. Des ateliers d’indiennage se créent malgré tout sur le territoire, à Marseille, Le Havre, Rouen ou Angers, mais ne peuvent vendre qu’à l’étranger. Dans le Comtat Venaissin (partie de l’actuel Vaucluse), alors sous autorité du Pape et échappant ainsi aux lois régaliennes, les fabricants continuèrent à prospérer. Ce fut la renaissance des « indiennes » connues aujourd’hui comme tissus provençaux. Ce contexte fut également favorable aux manufactures d’Indiennes à Mulhouse, petite république indépendante (rattachée à la France en 1798) qui acquièrent une avance technique et commerciale jusqu’à la levée de la prohibition en octobre 1759 qui marque les débuts de l’ère industrielle. La manufacture de Jouy-en-Josas, créée par Christophe-Philippe Oberkampf en 1760 deviendra célèbre pour le motif monochrome (« toile de Jouy ») représentant généralement des personnages dans un décor champêtre.
Historique de la mode gardiane :
Le gardian (mot d’origine provençale) est le gardien d’une manade camarguaise, à savoir un troupeau de taureaux ou de chevaux élevés en semi-liberté et appartenant à un manadier (éleveur)....+
Dans le monde rural de la France du 19ème siècle le gardian n’était autre qu’un bouvier à cheval et s’habillait comme les paysans de l’époque. Avant la Première Guerre Mondiale il n’existait pas de costume spécifique au gardian. Ce fut le marquis Folco de Baroncelli-Javon (dit Lou Marquès), fondateur de la Nacioun gardiano en 1904, qui codifia à la demande de Frédéric Mistral la tenue gardiane actuelle. Afin de donner plus d’unité et d’allure du choupo (groupe de gardians en langue provençale) lors des fêtes gardianes il imposa la veste en velours, le pantalon en peau de taupe (moleskine), la chemise de couleur vive aux motifs indiennes et le chapeau valergues.