Le terme « bourgeron » viendrait du dialecte picard « bourge » (sorte de toile). La veste bourgeron, appelée aussi « coltin » ou « treillis »,...+
puise ses origines dans l’armée et la paysannerie. Au XIXème elle équipait les aussi bien les militaires que les paysans. Fabriquée dans une épaisse toile de coton, dite moleskine (« mole
skin », peau de taupe), elle était reconnue pour sa robustesse. Plus tard elle devint le « bleu » de l’ouvrier ou le « coltin » du charpentier.
Reconnaissable à son col chevalière, ses trois poches extérieures plaquées, sa poche intérieure, ses 5 boutons et ses poignets boutonnés, elle séduit particulièrement pour sa moleskine à l’aspect vieilli, toute à la fois épaisse, souple et duveteuse. Sa coupe est décintrée, ample à la carrure, et totalement mixte.
Existe en bleu indigo et noir.
Moleskine 100% coton vieillie • Col chevalière surpiqué • 5 boutons • Poignets boutonnés • 2 poches basses plaquées surpiquées • 1 poche poitrine plaquée surpiquée • 1 poche intérieure plaquée • Fabriqué au Portugal • Lavage à l’envers à 40°• Pas de javel • Pas de séchage machine • Repassage à 150° • Nettoyage à sec autorisé
Historique du “bleu” de travail :
Le vêtement de travail est encore aujourd’hui largement associé au « bleu de travail » qui trouve son origine dans sa fameuse couleur bleu de Prusse (ou bleu de Berlin)...+
découverte au début du 18e siècle. Très peu coûteux à produire et facilement nettoyable il s’imposa dans les métiers maritimes, militaires, puis dans l’industrie pour devenir très vite celui des ouvriers, au point de devenir une étiquette sociale, voire un symbole de contestation lors des grandes grèves de Mai 68 où l’on vit des « bleus » brûler. C’est alors qu’il changea d’épaules pour habiller les étudiants et commença à inspirer les grands couturiers. Il devient un basique incontournable de nos vestiaires pour sa sobriété et son intemporalité.
Historique de la moleskine :
La moleskine est à l’Europe ce que le denim est aux Etats-Unis. Cette armure de coton très dense et serrée, apparentée au satin, évoque le cuir de part son apprêt qui la recouvre....+
L’origine du mot vient du terme anglais « mole skin » qui signifie littéralement « peau de taupe » en référence au toucher de la matière. Pour sa qualité protectrice elle devient la matière reine du vêtement de travail qui équipait à l’origine les ouvriers des aciéries de Sheffield en Angleterre. Outre-Manche elle devient « le bleu de chauffe » de nos mécaniciens et chauffeurs de locomotives à vapeurs. De nos jours c’est dans cette toile robuste que sont confectionnés les vêtements corporatifs des Compagnons du Devoir. Pour ces derniers il existe des codes couleur par métier : écru pour tailleurs de pierre, noir pour charpentiers et couvreurs, bleu pour maçons ou charpentiers marine. Résistante, à l’usure belle, sa toile se fait à vous et devient comme une deuxième peau après quelques portés.
